vendredi 5 février 2010

Principes insipides et herbes insidieuses

J'ai déjà lu un article dans le Vice portant cette phrase:
My dealer is an honest guy.
.En gros, y disait que malgré la hausse du prix du gaz pis de l'électricité, son weed lui était livré sans inflation, étrangement à la même heure, même baggie, même quantité.

Bon, la dope n'est ni taxable, ni contrôlée par l'état, ça l'explique partiellement le raisonnement.
C'est tout de même du commerce, illégal, mais coûtant de plus en plus cher à produire dù à son asservissement au commerce légal.
Donc oui, son dealer est en quelque sorte, un homme honnête.
..et intègre, la mère Teresa des junkies.


Mon dealer est pas pire cool aussi.
C'est comme un vendeur de rêve pour la haute bourgeoisie.
Un professionnel, exclusif à l'élite artistique et politique,
parce qu'il coûte cher, mais dieu qu'il est EFFICACE.

N'importe qui qui a eu à acheter de la drogue une fois dans sa vie sait à quel point un dealer c'est pas fiable.
Y va te faire attendre 3 hrs à une station service, y'aura pas de change ou y se pointera jusse pas.
Le mien joue le old school chic avec son paget,..mais c'est sa secrétaire qui te rappelle.
En moins d'une heure, il cogne à ta porte armé d'une tonne de weed dans une enveloppe à pizza.
Une crisse d'enveloppe à pizza!!!
Mes voisins doivent penser que j'mange souvent d'la pizza...
Une fois, je l'ai appelé à midi avec des contraintes de temps.
Vingt minutes plus tard, il était là en s'excusant de son retard.
You're the man dude.
Sans oublier la promotion du temps des fêtes; toutes les retailles de cocottes de l'année sont accumulés et offerts gratuitement jusqu'à l'épuisement des stocks.
You're the fuckin man dude.

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La déchéance d'une consommation quotidienne de drogue est bien réelle.
Mais il existe une contre-thèse au phénomène relié à la privation.
Je connaissais quelqu'un sur Facebook, d'amis communs, qui décida tout bonnement d'arrêter de consommer.
Du jour au lendemain, il se prit en main et en était fier.
.puis trop fier, sa dépendance aux drogues s'était transformée en dépendance à la cyber-activité.
À chaque barnak de 10 minutes, y statuait des j'ai arrêter de boire ou je ne fume plus su facebook, ou y linkait pleins de vidéos poches de bands mauvais.
Et vint le straight edgisme.
Végétalien viré sur un 10 cennes, à saturer son profil de recettes de salades de lentilles ou de phrases utopiques menaçant les carnivores de culpabilité accrue.
Ses amis proches ont essayés d'atténuer la situation en le taquinant ou en essayant de le résonner(résonner, spas une faute).
Il est a toutes envoyé chier pis deleté, devenu idéologiquement susceptible et inapte à la discussion.

J'veux dire, man, relaxe,. fume un bat quequ'chose.


L'objectif n'est pas de banaliser la dope ou de me prétendre dictateur du bien et du mal.
J'fume du pot pis je l'sais que ça brûle ma vie à petit feu.
J'pense qui faut jusse faire la part des choses, être indulgent et alerte face à la société de consommation qui s'étend sous plusieurs formes.
C'est pas un straight edge qui va m'en apprendre sur l'effet du THC au cerveau ou sur les traitements du bétails dans les abattoirs.
Pis c'est pas un dopehead qui va apprendre aux végétariens quia de la viande dans dla gravy ou que les pois chiches ne sont pas cultivés de façon équitable.


Faites attention avec les convictions, c'est là où je voulais en venir.

1 commentaire:

  1. Il fallait vraiment que je le commente celui-là.... au moins pour dire a quel point ce genre de personne m'exaspère au plus haut point.

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